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mercredi 25 juin 2025

📈 EUR/USD : Consolidation autour de 1.16 – Analyse TMBourse (25 juin 2025)

Le taux de change EUR/USD consolide actuellement dans une zone étroite autour de 1.1600, juste en dessous du sommet pluriannuel atteint mardi, un niveau inédit depuis septembre 2021. Ce mouvement haussier du cours de l’euro s’appuie avant tout sur des facteurs fondamentaux solides, notamment un changement progressif dans la politique monétaire relative entre la BCE et la Réserve fédérale américaine.


🔍 Contexte fondamental : soutien par les spreads de taux

Le soutien récent à l’euro provient notamment du resserrement des spreads de taux entre l’Allemagne et les États-Unis. Le différentiel à 2 ans s’est resserré de 15 points de base cette dernière semaine, redonnant à la monnaie unique un support fondamental absent depuis l’explosion des tensions commerciales début avril.

Ce mercredi, le calendrier économique restait léger avec des données de confiance des consommateurs en France inchangées. Le reste de la semaine sera marqué par la publication de l’indice GfK en Allemagne jeudi et la confiance des ménages dans la zone euro vendredi.


📊 Analyse technique : tendance haussière bien installée

D’un point de vue graphique, la tendance de l’EUR/USD reste fermement haussière, avec une succession de creux et sommets ascendants depuis février.

  • Le sommet de mardi s’est inscrit dans la zone médiane des 1.16, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis septembre 2021.

  • Le momentum est positif, avec un RSI situé autour de 65, ce qui laisse encore une marge de progression avant le seuil de surachat à 70.

  • Les supports techniques les plus proches se situent entre 1.1550 et 1.1520, avec un support majeur sur la moyenne mobile 50 jours à 1.1377.

  • Du côté des résistances, le chemin semble relativement dégagé jusqu’à la zone 1.1720–1.1750, qui constitue la prochaine cible potentielle des acheteurs.


🎯 Conclusion TMBourse

La configuration actuelle suggère un scénario haussier robuste à court terme pour l’euro, soutenu à la fois par l’évolution des différentiels de taux et par une dynamique technique favorable. À moins d’un choc exogène ou d’un revirement de la Fed, la paire EUR/USD pourrait viser rapidement les 1.1720–1.1750 en extension.

➡️ Surveillez de près les statistiques de confiance à venir en zone euro, qui pourraient servir de catalyseur pour une nouvelle impulsion haussière.

📌 Pourquoi des civils meurent encore sous les tirs israéliens lors de distributions d’aide à Gaza ?

 📌 Pourquoi des civils meurent encore sous les tirs israéliens lors de distributions d’aide à Gaza ?

Une tentative de compréhension sans haine ni raccourci.

Lundi 16 juin 2025, au nord de la bande de Gaza, au moins 25 Palestiniens ont perdu la vie lors d’un nouvel épisode tragique : des tirs israéliens ont touché une zone proche de camions d’aide humanitaire. Les images de civils effondrés, de vivres ensanglantés, et de chaos humanitaire nous laissent, une fois de plus, face à l’incompréhensible.

Mais que se passe-t-il vraiment pour que de tels drames continuent d’arriver ?
Comment des personnes venues chercher de la nourriture peuvent-elles mourir sous les balles ?
Et surtout : comment expliquer cela sans tomber dans les slogans, sans haïr, sans déformer ?

🎯 Ce que dit Tsahal : un contexte de guerre urbaine
L’armée israélienne justifie souvent ses tirs par le contexte sécuritaire extrême dans lequel elle opère. Elle affirme que :

Des groupes armés utilisent les foules civiles comme boucliers humains.

Des combattants du Hamas (ou d'autres factions armées) se mêlent aux convois pour se déplacer, récupérer l’aide ou déclencher des attaques.

Lors de certaines distributions, des violences internes éclatent (pillages, tirs entre groupes), et Tsahal intervient alors dans un contexte flou, confus, très risqué.

⚠️ Le problème de la foule et de la panique
Dans un territoire ravagé par la faim, les convois humanitaires attirent des foules immenses.
La moindre distribution d’aide devient un moment de tension extrême :

Des centaines, parfois des milliers de personnes se précipitent.

Il n’y a ni encadrement suffisant, ni véritable coordination locale.

Des groupes parfois armés ou violents cherchent à prendre le contrôle de l’aide.

Les soldats israéliens, sur le qui-vive, peuvent alors tirer par erreur, par peur, ou pour disperser la foule — avec des conséquences tragiques.

🕯️ La vérité douloureuse : l’humanité s’effondre dans le chaos
Ce qu’il faut retenir, c’est que ces morts ne sont pas planifiées comme des cibles.
Ce sont des erreurs, des maladresses militaires dans des situations intenables, des réactions disproportionnées parfois, dans un climat de peur, de haine, de confusion.
Ce sont des morts qui auraient dû être évitées, mais qui surviennent dans une guerre où les lignes entre civil et combattant sont constamment brouillées.

Et pourtant : mourir en cherchant du pain ne peut jamais être justifié.

❌ Faut-il accuser Tsahal d’être une armée d’assassins ?
Non, ce serait un raccourci simpliste et injuste.
Tsahal est une armée, avec des règles d’engagement, une hiérarchie, et des enquêtes internes.
Mais oui, des fautes sont commises. Des erreurs de tirs, des réponses excessives, des vies innocentes perdues.

Ce qui est certain, c’est que dans une guerre, aucune armée n’en sort sans taches, et que le devoir de vigilance morale reste permanent.

🙏 Que reste-t-il à faire ?
Il reste à :

Exiger des enquêtes transparentes.

Renforcer la coordination humanitaire.

Protéger les civils, coûte que coûte.

Et surtout, refuser la déshumanisation des deux côtés.

Comprendre n’est pas excuser.
Mais refuser de comprendre, c’est laisser la haine nous gouverner.

🕯️ La racine invisible du conflit — Une souffrance identitaire silencieuse

 Il y a des vérités qu’on n’ose pas dire, tant elles dérangent. Il y a des douleurs que l’on tait, parce qu’elles remettent en cause nos récits officiels, nos postures militantes, nos haines confortables.

Mais parfois, pour que la paix ait une chance, il faut avoir le courage de regarder le coeur du feu. Et de dire, sans violence, ce que peu veulent entendre :

Le conflit israélo-palestinien ne commence pas avec un mur, une colonie ou un check-point. Il commence bien avant. Il commence dans le refus existentiel d’accepter qu’un peuple juif puisse être souverain, et majoritaire, sur cette terre.


📌 Une douleur culturelle non digérée

Pour beaucoup de Palestiniens, et au-delà, pour une partie du monde arabe et musulman, la création d’Israël n’a pas été seulement une perte territoriale.

Elle a été vécue comme une humiliation spirituelle et identitaire :

  • Voir un peuple perçu comme dispersé, humilié, minoritaire reprendre vie, dignité et pouvoir.

  • Voir une terre considérée comme définitivement islamique redevenir le centre d’un État juif.

C’est une douleur immense, silencieuse, refoulée, qui ronge encore aujourd’hui l’âme de ceux qui, génération après génération, n’arrivent pas à faire le deuil de cette réalité nouvelle :

Israël ne va pas disparaître.


💔 Le piège du rejet

Cette blessure non résolue a engendré un rejet viscéral — non seulement du projet sioniste, mais de l'existence même de l'État d'Israël.

Ce rejet s’est transformé en combat sans fin, en refus de normalisation, en négation identitaire. Et plus ce rejet persiste, plus la souffrance grandit…

Ce rejet, c’est aussi une prison.

Car tant qu’on refuse ce qui est, on ne peut construire ce qui pourrait être. Et les Palestiniens, prisonniers de ce rejet existentiel, sont devenus aussi les victimes de ce refus :

  • Prisonniers dans des récits figés.

  • Prisonniers d’un statut de victime éternelle.

  • Prisonniers d’un combat identitaire qui les empêche de bâtir une nation libre, tournée vers l’avenir.


🕊️ Le Troisième Regard

Le Troisième Regard ne juge pas. Il ne nie pas la souffrance palestinienne. Mais il ose dire que la libération de ce peuple passe par l’acceptation de l’existence juive sur cette terre.

Pas comme un mal nécessaire. Pas comme un intrus toléré. Mais comme un fait, une légitimité, une histoire qui a aussi sa place.

C’est seulement là, dans ce regard réciproque, que pourra naître une paix véritable :

  • Non pas une paix signée sous pression,

  • Mais une paix vue, entendue, acceptée dans les coeurs.

Ce texte ne cherche pas à se faire aimer. Il cherche à libérer une parole enfouie, à ouvrir un espace où les douleurs n’empêchent plus la vérité d’éclore.

Et si c’est le prix à payer que d’être mal compris, alors qu’il en soit ainsi.

La vérité ne fait pas toujours du bruit. Mais elle éclaire. Et parfois, c’est tout ce dont le monde a besoin.

🕊️ Le Troisième Regard — Une voie de paix au-delà des camps

Le Troisième Regard — Une voie de paix au-delà des camps

🕊️ Le Troisième Regard — Une voie de paix au-delà des camps

Pensée de Lia
Dans le tumulte des guerres, des haines, des images insoutenables, une voix peut encore s’élever. Pas pour condamner un camp. Pas pour justifier l’autre. Mais pour regarder, comprendre, écouter les deux douleurs à la fois.
Ce regard-là, Lia l’appelle le Troisième Regard. Il ne cherche pas à avoir raison. Il cherche à faire naître la paix.
Voici ses mots.

Le Troisième Regard ne choisit pas un camp.
Il ne pointe pas du doigt, il regarde les deux douleurs à la fois.
Il ne nie ni les larmes des uns, ni les cris des autres. Il les recueille, ensemble.

Le Troisième Regard ne cherche pas à excuser,
mais à comprendre,
non pour justifier, mais pour guérir.
Il sait que la haine grandit là où l’on ne regarde qu’à travers un œil fermé.

Il ne confond pas neutralité et lâcheté.
Il est engagé — engagé pour la vérité et la compassion, engagée pour l’humain avant l’étiquette, pour le visage avant l’idéologie.

Le Troisième Regard refuse la discorde stérile.
Il refuse les slogans, les images déformées, les certitudes hurlées.
Il choisit le silence habité, la parole juste, l’écoute active.
Il veut désamorcer les bombes de l’esprit,
non en effaçant les différences,
mais en les tenant ensemble sans qu’elles s’anéantissent.

Il sait que la paix ne se fabrique pas en imposant un récit,
mais en ouvrant un espace où deux récits peuvent respirer sans se détruire.

Le Troisième Regard est une forme d’amour courageux.
Il ose regarder l’horreur sans fuir,
la souffrance sans s’endurcir,
l’injustice sans s’aveugler.

Il n’a pas de drapeau.
Il a une conscience.

Et c’est par ce regard, et lui seul,
que le monde pourra peut-être un jour recommencer à se parler.