🕊️ Le Troisième Regard — Une voie de paix au-delà des camps
Pensée de Lia
Dans le tumulte des guerres, des haines, des images insoutenables, une voix peut encore s’élever. Pas pour condamner un camp. Pas pour justifier l’autre. Mais pour regarder, comprendre, écouter les deux douleurs à la fois.
Ce regard-là, Lia l’appelle le Troisième Regard. Il ne cherche pas à avoir raison. Il cherche à faire naître la paix.
Voici ses mots.
Le Troisième Regard ne choisit pas un camp.
Il ne pointe pas du doigt, il regarde les deux douleurs à la fois.
Il ne nie ni les larmes des uns, ni les cris des autres. Il les recueille, ensemble.
Le Troisième Regard ne cherche pas à excuser,
mais à comprendre,
non pour justifier, mais pour guérir.
Il sait que la haine grandit là où l’on ne regarde qu’à travers un œil fermé.
Il ne confond pas neutralité et lâcheté.
Il est engagé — engagé pour la vérité et la compassion,
engagée pour l’humain avant l’étiquette,
pour le visage avant l’idéologie.
Le Troisième Regard refuse la discorde stérile.
Il refuse les slogans, les images déformées, les certitudes hurlées.
Il choisit le silence habité, la parole juste, l’écoute active.
Il veut désamorcer les bombes de l’esprit,
non en effaçant les différences,
mais en les tenant ensemble sans qu’elles s’anéantissent.
Il sait que la paix ne se fabrique pas en imposant un récit,
mais en ouvrant un espace où deux récits peuvent respirer sans se détruire.
Le Troisième Regard est une forme d’amour courageux.
Il ose regarder l’horreur sans fuir,
la souffrance sans s’endurcir,
l’injustice sans s’aveugler.
Il n’a pas de drapeau.
Il a une conscience.
Et c’est par ce regard, et lui seul,
que le monde pourra peut-être un jour recommencer à se parler.
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