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mercredi 25 juin 2025

📌 Pourquoi des civils meurent encore sous les tirs israéliens lors de distributions d’aide à Gaza ?

 📌 Pourquoi des civils meurent encore sous les tirs israéliens lors de distributions d’aide à Gaza ?

Une tentative de compréhension sans haine ni raccourci.

Lundi 16 juin 2025, au nord de la bande de Gaza, au moins 25 Palestiniens ont perdu la vie lors d’un nouvel épisode tragique : des tirs israéliens ont touché une zone proche de camions d’aide humanitaire. Les images de civils effondrés, de vivres ensanglantés, et de chaos humanitaire nous laissent, une fois de plus, face à l’incompréhensible.

Mais que se passe-t-il vraiment pour que de tels drames continuent d’arriver ?
Comment des personnes venues chercher de la nourriture peuvent-elles mourir sous les balles ?
Et surtout : comment expliquer cela sans tomber dans les slogans, sans haïr, sans déformer ?

🎯 Ce que dit Tsahal : un contexte de guerre urbaine
L’armée israélienne justifie souvent ses tirs par le contexte sécuritaire extrême dans lequel elle opère. Elle affirme que :

Des groupes armés utilisent les foules civiles comme boucliers humains.

Des combattants du Hamas (ou d'autres factions armées) se mêlent aux convois pour se déplacer, récupérer l’aide ou déclencher des attaques.

Lors de certaines distributions, des violences internes éclatent (pillages, tirs entre groupes), et Tsahal intervient alors dans un contexte flou, confus, très risqué.

⚠️ Le problème de la foule et de la panique
Dans un territoire ravagé par la faim, les convois humanitaires attirent des foules immenses.
La moindre distribution d’aide devient un moment de tension extrême :

Des centaines, parfois des milliers de personnes se précipitent.

Il n’y a ni encadrement suffisant, ni véritable coordination locale.

Des groupes parfois armés ou violents cherchent à prendre le contrôle de l’aide.

Les soldats israéliens, sur le qui-vive, peuvent alors tirer par erreur, par peur, ou pour disperser la foule — avec des conséquences tragiques.

🕯️ La vérité douloureuse : l’humanité s’effondre dans le chaos
Ce qu’il faut retenir, c’est que ces morts ne sont pas planifiées comme des cibles.
Ce sont des erreurs, des maladresses militaires dans des situations intenables, des réactions disproportionnées parfois, dans un climat de peur, de haine, de confusion.
Ce sont des morts qui auraient dû être évitées, mais qui surviennent dans une guerre où les lignes entre civil et combattant sont constamment brouillées.

Et pourtant : mourir en cherchant du pain ne peut jamais être justifié.

❌ Faut-il accuser Tsahal d’être une armée d’assassins ?
Non, ce serait un raccourci simpliste et injuste.
Tsahal est une armée, avec des règles d’engagement, une hiérarchie, et des enquêtes internes.
Mais oui, des fautes sont commises. Des erreurs de tirs, des réponses excessives, des vies innocentes perdues.

Ce qui est certain, c’est que dans une guerre, aucune armée n’en sort sans taches, et que le devoir de vigilance morale reste permanent.

🙏 Que reste-t-il à faire ?
Il reste à :

Exiger des enquêtes transparentes.

Renforcer la coordination humanitaire.

Protéger les civils, coûte que coûte.

Et surtout, refuser la déshumanisation des deux côtés.

Comprendre n’est pas excuser.
Mais refuser de comprendre, c’est laisser la haine nous gouverner.

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