Le 1er juillet 2025, le taux de change EUR/USD a atteint brièvement 1,1830, son plus haut niveau depuis septembre 2021, avant de revenir vers 1,1773 dans la session américaine. Cette flambée de l’euro a été soutenue par des signes de stabilisation de l’inflation dans la zone euro, donnant confiance aux investisseurs quant aux perspectives économiques régionales.
Contexte européen
Les derniers chiffres ont montré une inflation conforme à la cible de la Banque Centrale Européenne (BCE) avec un indice des prix à la consommation (CPI) à 2,0 % en juin, et une inflation sous-jacente stable à 2,3 %. Le PMI manufacturier HCOB a légèrement progressé à 49,5, un plus haut en près de trois ans, reflétant une dynamique modérée du secteur industriel. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a souligné lors du forum de Sintra que, même si l’inflation est à sa cible, les risques restent équilibrés, en raison des incertitudes géopolitiques et des évolutions dans la fixation des prix.
Données américaines portées par un marché du travail résilient
En parallèle, les données américaines publiées ont dépassé les attentes :
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L’indice ISM manufacturier s’est redressé à 49,0 en juin (contre 48,8 anticipé), indiquant une contraction moins rapide de l’activité.
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Le nombre d’offres d’emploi JOLTS a bondi à 7,769 millions en mai, soit bien au-dessus des 7,3 millions attendus, témoignant de la vigueur continue du marché du travail.
Ces résultats ont permis au dollar de regagner une partie du terrain perdu, le DXY se reprenant autour de 96,82 après un creux intraday à 96,38.
Perspectives
Alors que les marchés digèrent ces données contrastées, l’attention se tourne vers les prochaines interventions du président de la Fed Jerome Powell lors du forum de Sintra, et surtout vers le rapport crucial des Nonfarm Payrolls (NFP) prévu jeudi, susceptible d’influencer la trajectoire des taux d’intérêt américains.
Cette dynamique illustre la complexité actuelle des forces qui agitent EUR/USD, entre un euro soutenu par une inflation maîtrisée et un dollar renforcé par un marché du travail robuste aux États-Unis.
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